Vaccins anti-HPV et risque de maladies auto-immunes (MAI). Une étude pharmaco-épidémiologique qui fournit des résultats importants pour se rassurer sur l’innocuité et argumenter face aux inquiétudes des parents vis à vis des vaccins HPV souvent renforcées par les manchettes de grands journaux.

| Dr Jacques Gaillat

Objectif : Rechercher l’existence d’une éventuelle association entre la vaccination anti-HPV et la survenue d’une maladie auto-immune (MAI). Méthode : Etude observationnelle … Suite  

Efficacité d’un vaccin Herpes Zoster adjuvanté chez les sujets âgés. ( Lal H. et al. )

Un nouveau vaccin pour prévenir le Zona : l’éradication du Zona et par voie de conséquence ses complications est elle à notre portée grâce à un vaccin sub-unitaire adjuvanté (HZ/su) chez l’adulte > 50 ans non immunodéprimé en population générale ?

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Après que des études d’immunogénicité d’un vaccin atténué associant la glyco-protéine E du virus varicello-zonateux (VZV) à un adjuvant (HSO1B) … Suite  

Efficacité estimée du vaccin anti grippal saisonnier en 2014/2015 pour la prévention des syndromes pseudo grippaux en pratique générale en France par l’utilisation d’une méthode de screening ( Souty C. et al. )

L’efficacité du vaccin grippe peut changer d’une année sur l’autre, la preuve en 2014-15 avec une activité inférieure aux années précédentes. Connaitre son efficacité non seulement la population générale mais aussi et surtout pour la population dite à risque fait l’originalité de cette étude française avec une mise à disposition rapide des données aux autorités de santé donnant ainsi la possibilité d’adapter le message de prévention.

| Dr Jacques Gaillat

Contexte : de l’adéquation entre les souches vaccinales et les souches épidémiques du virus influenzae dépend l’efficacité du vaccin grippe. Pour … Suite  

Evaluation de l’impact du programme de vaccination rotavirus généralisée en Angleterre ( Zharain Bawa et al )

L’évaluation de l’impact de la vaccination rotavirus généralisée est essentielle pour conforter ou remettre en cause une politique vaccinale. Un an après sa mise en œuvre l’Angleterre est capable de montrer dès la 1ère année en temps quasi réel une réduction des consultations en médecine générale et les admissions aux urgences pour gastroentérite à Rotavirus. La possibilité d’une protection des autres tranches d’âge de façon indirecte est également évaluée. Mais attention le taux de couverture vaccinal est excellent !!

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Contexte : l’impact des gastroentérites à Rotavirus (GR)  est dans les pays occidentaux plus associé à la morbidité (130 000 consultations … Suite  

Tolérance et immunogénicité d’un vaccin conjugué pneummococcique 15 valence. ( Richard McFetridge et al. )

Le remplacement sérotypique des peumocoques secondaire à l’utilisation des vaccins pneumococciques conjugués (7 puis 13 valences) traduit l’émergence de nouveaux sérotypes. Aux USA les sérotypes 22F et 33F représentaient en 2007 environ 10% des sérotypes incriminés en pathologie, d’où l’extension à ces deux nouveaux sérotypes en plus des 13 sérotypes déjà inclus dans le Prévenar® 13. Cette étude préliminaire a pour but d’évaluer la tolérance et l’immunogénicité du vaccin 15 valences versus 7 valences chez des adultes sains. La formulation est sensiblement la même avec la même protéine diphtérique détoxifiée porteuse (CRM197) mais des concentrations différentes (32 versus 20μg) et un adjuvant à base d’aluminium (Al élémentaire pour le 15 et phosphate d‘Al pour le 7 valent). Les concentrations de polysaccharides sont les mêmes pour les sérotypes en commun. L’avenir nous dira si le choix des sérotypes 22F et 33F est judicieux.

| Dr Jacques GAILLAT

Contexte L’émergence de sérotypes non inclus dans les vaccins conjugués pneumococciques actuellement sur le marché (7 puis 13 valences Prévenar® … Suite  

Effet du vaccin anti pneumococcique conjugué 13 valences sur les maladies invasives à pneumocoque en Angleterre et Pays de Galles, 4 ans après son introduction : étude de cohorte observationnelle. ( Pauline A Waight et al. )

Point épidémiologique 4 ans après la généralisation du vaccin conjugué 13 valences en Angleterre et Pays de Galles tant sur le plan clinique (effet direct et protection indirecte) que sur le plan microbiologique avec remplacement des sérotypes vaccinaux par des sérotypes non vaccinaux. Les auteurs posent la question de la nécessité d’évoluer vers une couverture sérotypique plus large le vaccin actuel ayant permis d’obtenir le résultat optimal.

| Dr Jacques GAILLAT

Méthode Estimation des ratio d’incidence (IRR) des infections invasives à pneumocoques (IIP) de sérotype vaccinal ou non entre juin 2013 … Suite  

Impact au niveau de la population et effet troupeau au cours des programmes de vaccination HPV : revue systématique et méta-analyse. ( Drolet M. et al )

1ère méta-analyse 7 ans après la généralisation de la vaccination HPV qui montre que l’impact direct sur la population cible (14-19 ans) est important tant pour les condylomes que pour les lésions de haut grade (CIN2 et au-delà). Elle dépend directement du taux de vaccination. L’effet indirect dans la population non vaccinée des femmes plus âgées (20-39) ou des hommes (<20 ans) (protection dite de troupeau) est également significatif pour peu que le taux de vaccination de la population cible soit > 50%. Les taux de vaccination élevés sont dus à la vaccination en milieu scolaire (Angleterre et Australie en particulier), ce qui traduit une politique volontariste.

| Dr Jacques GAILLAT

Méthode Comparaison des périodes pré et post vaccination sur la prévalence des infections HPV pour 4 sérotypes (6-11 pour les … Suite